La bonne gestion des conflits des politiciens pour le bon déroulement des élections de 2020 est l’un des objectifs qui ont poussé la Commission Nationale Indépendante de Droit de l’Homme au Burundi, CNIDH a organisé un atelier de renforcement des capacités aux organisations de la société civil le mardi 13 août 2019 à Bujumbura

Dans son discours d’ouverture de l’atelier,
Consolate Habonimana vice-présidente de la CNIDH a fait savoir que la situation
sécuritaire est bonne dans tout le pays. Néanmoins, ils subsistent quelques
incidents sécuritaires susceptibles de toucher négativement sur le droit de
l’homme comme la criminalité ordinaire liée aux actes de vol, aux accusations
d’empoisonnement ou de sorcellerie, aux conflits fonciers et au règlement de
compte ainsi que des cas isolés d’affrontement entre certains membres des
partis politiques.
Elle a indiqué qu’à l’approche de la période électorale,
l’envie et les attentes de gagner les élections fait parfois que les esprits
s’échauffent et une manifestation de manque de maitrise des uns et des autres
apparaissent face à des sollicitations politiciennes et la gestion de la
situation du moment conduisant parfois à des violations des droits de l’homme
de toute part.
Madame Consolate a réitéré que la défense de droit de l’homme
est la part de toute en chacun avec une connaissance en matière. Toutes ces
situations nécessitent un suivi et rapportage régulier par des personnes
avisées et ayant des connaissances et des techniques d’un bon acteur des droits
de l’homme leur permettant de répondre efficacement aux exigences du domaine
des droits de l’homme, a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté que la CNIDH a la confiance aux organisations
de la société civile. Selon elle, la société civile représente un grand nombre
des burundais qui pourraient aider dans la protection des droits de l’homme.