Les coopératives œuvrant dans la filière café ont jusqu’au 30 Juillet 2022 pour avoir honoré leurs engagements à l’endroit des caféiculteurs. Au cas contraire, dit le ministre de l’agriculture, ils seront refusés les licences d’exportation du café déjà collecté et seront rayés de la liste des acteurs de la filière café. C’était lors de la de la présentation des réalisations de la campagne café 2021-2022, ce 22 juillet 2022, en Mairie de Bujumbura.

Selon le ministre ayant en charge l’agriculture dans ses attributions, Deo Guide Rurema , la mesure prise à l’endroit des organisations qui n’ont pas payé ou donné les primes aux caféiculteurs pour la campagne café 2021-2022 , est qu’elles n’auront plus les licences d’exportation jusqu’à ce qu’ils payent cette prime dans un délai ne dépassant pas le 30 juillet 2022. « Dépasser ce délai, ils n’exerceront plus ce métier dans ce secteur et la totalité de leur café sera saisie par l’Etat pour que l’ODECA à son tour procède au payement de la prime et des caféiculteurs dans l’ensemble », déclare-t-il .
Tenant compte des résultats positifs, les caféiculteurs ont bénéficié́ d’une prime variant entre 100 et 150 Fbu/Kg de café cerise A et entre 50 et 75 Fbu/Kg de café́ cerise B, annonce faite par le ministre Deo guide Rurema. A cet effet, une prime totalisant un montant d’un milliard, huit cent quatre millions, huit cent mille francs Burundais (1 804 800 000 Fbu) a été́ accordée à tous les caféiculteurs ayant vendu leurs café́ l’Office burundais pour le Développement du Café au cours de la campagne café́ 2021-2022.
Que l’ODECA fasse mieux pour satisfaire les caféiculteurs
Le gouvernement du Burundi recommande l’ODECA, Office burundais pour le Développement du Café à bien étudier comment les caféiculteurs peuvent recevoir plus d’avantage dans ce secteur. Le ministre Rurema indique que le gouvernement est à l’œuvre pour satisfaire les caféiculteurs, et de rappeler que le Kilo du café a déjà passé de 400 fbu à 800 fbu . Selon toujours lui, d’autres mesures allant de sens seront prises. Tout en tranquillisant ceux qui œuvrent dans ce domaine que des nouvelles technologies sont encours d’être élaborées. Il donne l’exemple de pouvoir planter d’autres cultures dans les caféiers. C’est qui était interdit sous le régime colonial.
Toutefois, les caféiculteurs demandent qu’il y ait une hausse du prix de café car expliquent-ils, les dépenses engagées dans sa culture sont supérieures aux recettes encaissées. « Même le prix d’un 1kg du haricot est supérieur à celui du café », déplore-t-il.